lundi 20 août 2012

Un minimum de vocabulaire théâtral

Un minimum de vocabulaire théâtral

Le théâtre est un mot qui vient de la racine grecque théa, « action de regarder », « spectacle, vue , contemplation » : il ne faut jamais oublier que le théâtre est une genre conçu pour être vu, joué sur scène.
Un acte est une division externe de la pièce en parties d’importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l’action.
Une scène est le terme désignant l’espace de jeu et ses dégagements, par rapport à la salle où se tient le public. C’est également la partie, la division d’un acte où il n’est prévu aucun changement de personnage.
L’exposition est l’ensemble des informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation soit évaluée et l’action comprise.
Une réplique est une réponse à un discours ; riposte ; texte dit par un personnage au cours d’un dialogue.
Une tirade est une longue suite de phrases récitée par un personnage sans interruption ; elle s’adresse en général à un autre personnage.
Un monologue est une scène parlée, à un personnage : c’est un discours apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n’attend pas de réponse.
Le quatrième mur désigne le mur virtuel qui est supposé exister entre l'espace scénique, les personnages de la pièce et le public ; une interpellation directe du public fait tomber le quatrième mur (l'une des principales convention de mise dans le théâtre classique).
Parler de double énonciation revient à souligner la spécificité du schéma de communication qu'on observe au théâtre (mais aussi, par exemple, dans les romans épistolaires) : les personnages  parlent les uns aux autres mais, à un niveau supérieur, il ne faut pas perdre de vue le lecteur, également destinataire de leurs échanges (ce dont l'auteur a toujours conscience, lui qui nous parle plus ou moins entre les lignes).
Les stichomythies est un ensemble de répliques qui constituent un débat tragique, où les interlocuteurs se répondent de façon symétrique (vers à vers, ligne à ligne….)
La mise en scène est l’ensemble des moyens d’interprétation snique (snographie, musique, jeu…) ; activité qui consiste à agencer ces moyens. Articulation entre le travail d’un maître d’œuvre et celui de chacun des artistes qui concourent à l’œuvre ; transposition – et non traduction – d’une écriture dramatique en écriture snique.
Comédie : Action snique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la description des mœurs et des caractères, dont le dénouement est heureux. Exemple(s) : la plupart des pièces de Molière comme L'Avare, Le Malade imaginaire...
Tragédie : Action snique dont les péripéties sont mues par la fatalité et dont le dénouement est généralement funeste. Exemple(s) : tragédies de Racine (Phèdre, Andromaque…) ou de Corneille
Tragi-comédie : Action snique favorisant la mise en place d’un dispositif tragique, mais dont le dénouement est heureux ; pièce présentant un mélange des genres. Exemple : l'exemple canonique lontemps donné fut celui du Cid (1636-7) de Corneille... aujourd'hui souvent envisagée comme une tragédie.

Vous devez également connaître le sens de didascalies, de fatalité et de fatalisme...
Si vous voyez d'autres mots essentiels à connaître n'hésitez pas à les signaler. La liste n'est pas close et ne prétend pas à l'exhaustivité !

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